
Les billets à tarifs préférentiels
Un véritable défi social : le rôle primordial de l’APNA
Ce fut une longue, une très longue histoire.
L’APNA y a déployé ses trésors de patience, de diplomatie et de négociation avec les Compagnies Aériennes et les Pouvoirs Publics.
Travaillant dans le secteur du transport aérien les employés et en particulier les personnels navigants désiraient voyager mais n’avaient pas accès à des tarifs préférentiels leur permettant de partir pour leur convenance personnelle.
Beaucoup trouvaient cela injuste et pressaient l’APNA d’entrer en contact avec les Compagnies pour trouver des solutions d’une tarification spécifique à forte réduction tant pour les personnels actifs que pour les retraités. L’APNA y a déployé ses trésors de patience, de diplomatie et de négociation avec les Compagnies Aériennes et les Pouvoirs Publics.
Les performances, l’autonomie de vol et les capacités de transport des aéronefs allaient en croissant ouvrant ainsi de nombreuses destinations. L’arrivée du Boeing 747 dans la flotte va complètement modifier la donne dans le transport aérien. On y trouve alors une configuration de 10 sièges par rangée (classe économique sur Air France).
De ce fait les méthodes, volumes et niveaux de tarification étaient en pleine évolution.
A cette époque (en 1972) il y avait 9.500 personnels navigants (PNT + PNC) cotisants à la caisse de retraite.
D’après le calcul fait par la commission de l’APNA les effectifs des pilotes retraités et des veuves de pilotes décédés en service cela concernerait 627 personnes (390+237).
Une commission pour l’Attribution de Billets à Tarifs Réduits fut créée au sein de l’APNA.
- Coté transporteurs il régnait une certaine réserve tant sur le principe que sur la forme.
- Coté adhérents l’impatience était au rendez-vous.
L’APNA avait sollicité les compagnies françaises (Air France, UTA, Air Inter). Celles-ci, prudentes n’opposèrent pas un véto définitif. En revanche cela devait faire l’objet une demande au coup par coup auprès de la direction de chacune des compagnies.
Néanmoins les conditions restreignaient singulièrement le champ du possible.
Ces restrictions fixaient des embargos sur certaines lignes et certaines dates. Par ailleurs un kilométrage annuel de 10.000 kilomètres maximum (prorogeable une année pour la partie non utilisée) était accepté. Le tout devant être apposé sur un carnet. De plus une attestation de l’employeur était indispensable.
Deux types de billets étaient envisagés :
- Un billet comportant un taux de réduction tarifaire de 90% avec un embarquement lié à la disponibilité des sièges
- Un billet comportant un taux de réduction de 50% avec une réservation ferme.
Par ailleurs une réflexion a été entamé sur la recette générée pour les compagnies. Au moment du départ d’un vol, un siège inoccupé correspond à une absence totale de recette pour une compagnie aérienne. Les billets à réduction non commerciales, accordés selon les disponibilités forment donc une recette complémentaire.
De plus les compagnies ont commencées à revoir leurs tarifications en introduisant des tarifs avec parfois de fortes réductions selon les dates, heures et type de passagers (jeunes, couples, famille, étudiant, séniors…). La notion même de réduction était donc dans l’actualité du transport aérien français.s restrictions fixaient des embargos sur certaines lignes et certaines dates. Par ailleurs un kilométrage annuel de 10.000 kilomètres maximum (prorogeable une année pour la partie non utilisée) était accepté. Le tout devant être apposé sur un carnet. De plus une attestation de l’employeur était indispensable.
Deux types de billets étaient envisagés :
- Un billet comportant un taux de réduction tarifaire de 90% avec un embarquement lié à la disponibilité des sièges
- Un billet comportant un taux de réduction de 50% avec une réservation ferme.
Par ailleurs une réflexion a été entamé sur la recette générée pour les compagnies. Au moment du départ d’un vol, un siège inoccupé correspond à une absence totale de recette pour une compagnie aérienne. Les billets à réduction non commerciales, accordés selon les disponibilités forment donc une recette complémentaire.
De plus les compagnies ont commencées à revoir leurs tarifications en introduisant des tarifs avec parfois de fortes réductions selon les dates, heures et type de passagers (jeunes, couples, famille, étudiant, séniors…). La notion même de réduction était donc dans l’actualité du transport aérien français.