Notre Histoire

 La création remonte à une réunion tenue le 11 Décembre 1926. L’association aura sa première assemblée générale le 9 février 1927. Elle déposera ses statuts le 21 mars 1927 et son existence sera publiée au Journal Officiel le 22 Mai 1927.

Les buts de l’association sont ainsi définis dans ses statuts : « L’association a pour but de grouper dans une étroite solidarité pilotes, navigateurs, mécaniciens, radiotélégraphistes, photographes qui consacrent journellement leur activité professionnelle à l’aviation, et de leur permettre de participer au développement de l’aviation nationale en liaison étroite avec les pouvoirs publics, les constructeurs, les compagnies. Elle a le désir de venir en aide aux pilotes victimes d’accidents, à leurs veuves et enfants ».

L’APNA se veut apolitique, non syndicale, non confessionnelle, afin de pouvoir accueillir en son sein la diversité des navigants civils de tous les métiers sur une base d’égalité et de camaraderie. Ceci est une de nos valeurs fondamentales qui perdure. 

Cette neutralité a permis un développement des contacts avec les pouvoirs publics, les constructeurs et les compagnies aériennes ou l’association deviendra un interlocuteur régulier et respecté. L’association participera à de nombreuses commissions.

L’entraide et les secours aux navigants et à leurs familles sont également la marque d’une autre valeur : la solidarité. Ce qui aboutira à la loi du 30 mars 1928 définissant la création d’un fond de prévoyance.
Son financement est assuré par les cotisations de ses adhérents, ses donateurs, et aussi par des subventions de l’Etat pour le fond de prévoyance.

Afin de continuer à développer les métiers de navigants l’APNA participera aux nombreuses étapes sociales telles que la définition des métiers, la création d’un premier statut légal le 12 décembre 1932 (qui n’existait pas) propre à l’activité, les assurances santé et retraite spécifiques, la création de mutuelle, une adaptation spécifique des règles fiscales. Ce qui aboutira de nouveau à la loi du 25 mars 1936 définissant le statut juridique du Personnel Navigant.

En 1952, l’APNA sera à l’initiative de la création du Régime Complémentaire de Retraite du Personnel Navigant Professionnel de l’Aéronautique Civile (C.R.P.N.A.C). En outre elle sera, en 1954, la créatrice du Syndicat National des Pilotes de Lignes (S.N.P.L).

Ce long travail lui vaudra la reconnaissance d’utilité publique délivrée par les pouvoirs publics le 28 Avril 1958.

Cela va permettre la mise en place d’un parrainage permettant la mise en relation des plus jeunes avec leurs ainés et des compagnies aériennes. Assurer le dialogue intergénérationnel, la transmission du savoir et des expériences sont des priorités. 

Cette volonté de défendre et d’améliorer la situation des navigants est une constante de notre association, qui au fil du temps s’adapte aux nouveaux défis qui se posent en gardant son esprit fondateur.

Les nouveaux chantiers sur lesquels l’APNA s’investit beaucoup concernent les évaluations pour la formation des jeunes aspirants pilotes, les écoles qui dispensent ces formations, l’évolution et les nouveautés de la vie professionnelle des pilotes.

Chaque époque amène ses nouveautés auxquels l’APNA continue d’apporter des réponses et son aide par un dialogue permanent dans le cadre de ses valeurs historiques de solidarité, d’altruisme et d’éthique.

Les anecdotes

Les présidents de l’APNA :

  • 1927-1930

  • 1946-1952

  • 1975-1981

  • 2004

  • 1931-1938

  • 1952-1962

  • 1981-1992

  • 2004-2011

  • 1939-1944

  • 1963-1969

  • 1992

  • 2011 - >

  • 1944-1946

  • 1970-1975

  • 1992-2004

Nos fondateurs

Jean Mermoz

Lucien Bossoutrot

Les premières femmes de l’APNA

Le Comité de l’APNA se réunit le 21 décembre 1944….

….La séance se poursuit par une discussion sur un ensemble de questions à présenter au Ministre de l’Air.

Elle se termine par un débat sur l’admission des femmes au sein de l’APNA, suite aux candidatures de Mmes Maryse Hilsz et Maryse Bastié. Considérant que pour être membre de l’APNA il faut jouir de ses droits civils et comme les femmes sont maintenant électrices, rien ne semble s’opposer à ce que satisfaction leur soit donnée. En limitant l’accès à celles qui gagnent leur vie dans le métier et ont un employeur.

Les deux Maryse sont admises, ainsi que neuf autres nouveaux candidats.

Maryse Bastié

Joseph Sadi-Lecointe

Maryse Hilsz