Air France et KLM inaugurent un nouveau « terminal air&rail » à la gare de Bruxelles-midi
le groupe Air France-KLM parie sur le train pour alimenter ses hubs de Roissy et de Schiphol dans le cadre « d’une expérience d’intermodalité fluide, intégrant le train comme alternative à l’avion sur les liaisons courtes en Europe ». Les clients disposent d’une seule réservation pour l’ensemble de leur voyage et d’un siège garanti sur le prochain vol ou train disponible, sans frais supplémentaire, en cas de retard de leur vol ou de leur train. Des équipes dédiées assistent les clients dans les gares.
L'analyse de l'APNA:
L’intermodalité a fait l’objet de nombreuses expériences avec la SNCF par le passé. L’enjeu de relier Bruxelles à Roissy et Schiphol est important à la fois en termes écologiques afin d’éviter les vols d’apport, mais aussi en termes de connectivité concurrentielle face à la compagnie Brussels Airlines, filiale de Lufthansa.
En réponse à la menace de limiter autoritairement l’aéroport de Bruxelles à 250 000 mouvements par an, l’alternative de dessertes ferroviaire, via Amsterdam et Paris-CDG est une bonne option. La commission européenne, prévoit que d'ici au 31 décembre 2040, tous les aéroports européens de plus de 12 millions de passagers par an, devraient offrir aux voyageurs, une possibilité de correspondance avec les trains grandes lignes pour un coût estimé à 845 mds€ en frais d’infrastructure ferroviaire dans les aérogares. Nice et Orly avec plus de 12 millions de pax sont concernés, et prévisionnellement Lyon-Marseille-Toulouse, d’ici 2040