L’aviation d’affaires est en léger retrait, après l’euphorie de la période Covid

Le Salon de l’aviation d’affaires de Genève marque une tendance à la décrue du secteur après le boom post-covid, avec une baisse d’activité de 5 à 10% en une année, mais le niveau de trafic de l'aviation d'affaires reste quand même supérieur de 40% à celui de 2019. Du côté des fabricants d'avions, pour la première fois depuis dix ans, les livraisons mondiales d'avions d'affaires et d'avions privés, tous modèles confondus, ont dépassé les 4.000 appareils en 2023, avec une hausse de 2,5 % sur un an. Les livraisons de jets d'affaires, en remontée constante depuis 2020, ont représenté 730 appareils, contre 809 avant le Covid.

L'analyse de l'APNA :

Les passagers aériens fortunés ont pris goût à l’aviation d’affaires en période Covid alors que les fréquences des avions de ligne étaient fortement réduites et que les contraintes sanitaires rendaient les voyages pénibles. Les contraintes géopolitiques, les taux d’intérêts élevés et la transition écologique contribuent à des prix de billets de plus en plus élevés alors que la chaîne logistique de production des avions d’affaires est soumise aux mêmes tensions que celle des avions commerciaux, limitant ainsi sa remontée en production. De leur côté, les fabricants d’avions écoles tentent de répondre au besoin croissant de pilotes. Les délais de livraisons et la fourniture de pièces détachées sont une contrainte pour les écoles.

Source : https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/laviation-daffaires-entre-dans-une-zone-de-turbulences-2097438

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