Retour au trafic aérien pré-covid en France, sauf sur le domestique

  • L'indicateur du trafic aérien d’avril 2024 en France a atteint 96,1% en avril en référence à 2019. En cumul annuel, au terme du premier quadrimestre, le trafic se situe en 2024 à 96,3% de son niveau de 2019.

  • Le trafic intérieur s’élève à 77,9% de son résultat de référence de 2019. Ce taux demeure toujours plus restreint sur le trafic intra-métropolitain (72,2%) alors que les liaisons desservant les Outre-mer ont quasiment recouvré leur niveau de 2019 (99,1%). En cumul annuel, le trafic intérieur dans son ensemble se situe à 79,2% de son score de 2019.

  • Le trafic international atteint 100,4% de son niveau d’avril 2019. La situation reste stable au regard des derniers pour chaque continent, avec une tendance haussière plus soutenue observée avec l’Afrique (110,3%). En cumul annuel, le trafic international dépasse désormais légèrement son niveau de 2019, à 100,6%

L'analyse de l'APNA :

La question posée post covid était de savoir si le télétravail et les visioconférences auraient une influence sur le trafic aérien. Le retour du trafic aérien international au niveau de 2019 montre que l’aviation répond à un besoin que les autres modes de transports ne peuvent combler, alors que la faiblesse du trafic aérien intérieur est l’expression du report modal vers le train. Le train est un mode de transport structurellement plus cher que l’avion, mais 3 à 5 fois moins polluant. L’avion à hydrogène, électrique ou alimenté au SAF devrait combler cet écart d’ici 2050 si les écosystèmes nécessaires à son exploitation sont mis en œuvre.

Source : https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/statistiques-du-trafic-aerien#:~:text=Avril%202024&text=L'indicateur%20du%20trafic%20a%C3%A9rien,r%C3%A9sultat%20de%20r%C3%A9f%C3%A9rence%20de%202019

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