La grève dans la fonction publique et assimilée

Le mantra de la SNCF est de nous faire préférer le train pour agir pour la planète. L’Etat lui verse annuellement 20 milliards de subventions pour permettre aux français un voyage à couts réduits face à une aviation plus polluante. 45 % des jours de grève en France sont du fait de la fonction publique et de la SNCF/RATP. La CGT RATP a déposé un préavis de grève courant du 5 février… au 9 septembre 2024, soit le lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques.

L'analyse de l'APNA :

La constitution française stipule que le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui la réglemente ; sauf qu’aucune loi ne la réglemente. Seules quelques règles l’encadrent, telle que la loi Diard imposant un préavis individuel dans les transports. La grève est un rapport de force qui met en jeu une évaluation du gain des revendications face au risque de perdre son emploi dans la faillite ou la réduction d’activité de son entreprise. Ce rapport est faussé dans le cas d’agents publics (contrôleurs aériens) ou assimilés (SNCF/RATP etc.) pour qui l’action revendicative ne présentent aucun risque de perte d’emploi, sinon d’éventuels retraits de trentièmes pas toujours appliqués.

Source : https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/sncf-la-greve-de-la-honte

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