La part du pavillon français recule de 1% par an

L’agriculture, l’éducation nationale, l’industrie, la démographie… et le transport aérien ont besoin de se réarmer face à la concurrence internationale qui leur grignote des parts de marché. En 2023, la part du pavillon français est tombée à 38,5%. Elle recule d’un point par an. Les dénonciations de concurrences déloyales n’ont pas empêché Emirates, Qatar Airways et Etihad d’aller chercher des passagers jusqu’au cœur des métropoles régionales. Et pendant ce temps, les low cost européennes s’enracinent dans l’hexagone. Avec 7 bases en France dont 5 en région, et 31 lignes intérieures, EasyJet se taille la part du lion sur le marché domestique. A moindre échelle, mais avec de fortes ambitions, Volotea va ouvrir une neuvième base en France pour desservir 61 lignes domestiques. Presque deux fois plus que Hop.

L'analyse de l'APNA :

Au début des années 2000, les consignes gouvernementales étaient de favoriser le pouvoir d’achat des Français. Bercy ne contrôlait pas le paiement de la TVA sur les vols intérieurs par les compagnies Low Cost, les Parquets des tribunaux ne s’intéressaient pas au non-respect des droits sociaux (Fausses bases, faux détachés et faux indépendants) et aux subventions illégales apportées par les régions, les droits de trafic étaient donnés sans contrepartie réelle aux compagnies du Golfe ouvrant ainsi un marché de 500 millions de consommateurs aériens à des pays 100 fois moins peuplés. Dans un monde libéralisé, l’entreprise qui bénéficie de coûts plus faibles gagne logiquement des parts de marché. La nouvelle taxe sur les infrastructures aéroportuaires qui n’impactera que les compagnies aériennes sont dans le continuum de cette politique destructrice de valeur !

Source : https://www.aerobuzz.fr/depose-minute/desarmant/

Précédent
Précédent

Le SCARA dénonce la hausse des redevances passagers dans les aéroports parisiens

Suivant
Suivant

La grève dans la fonction publique et assimilée