L’avion d’après l’A320

La réussite de l’aviation commerciale française d’après-guerre fut la Caravelle produite à 277 exemplaires entre 1957 et 1973. Le groupement Airbus débuta avec l’A300 sorti en 1973 et produit à 559 exemplaires et l’A310 à 255 exemplaires. Dans les années 1980, Le marché de l’avion moyen-courrier de 150 places était estimé à 3000 avions et Airbus pensait alors produire un maximum de 600 à 700 unités sur l’ensemble de la durée de vie du programme A320 dont la première livraison eut lieu en 1988.

La filière ambitionnait alors une cadence de production de 6 à 7 avions par mois. Quatre décennies plus tard, l’A320 continue à se vendre par paquet de 100 et Airbus veut en produire 75 par mois. La flotte mondiale d’avions commerciaux était de 1500 avions au début des années 1960, elle est de 25000 aujourd’hui et pourrait doubler d’ici 2050.

L'analyse de l'APNA :

Le développement de l’aviation sera conditionné par son acceptation sociale, notamment environnementale. L’engagement d’une aviation durable à zéro émission d’ici 2050 oblige à prévoir la production suffisante de SAF, mais aussi à concevoir l’avion de la génération suivante à l’A320.

Quels seront les types de motorisations ? Quelle voilure ? Aluminium ou composites pour le fuselage ? Alors que la situation financière de Boeing ne lui permet pas actuellement de concourir, et que les Chinois entrent juste dans le secteur, c’est donc à Airbus de tracer le chemin.

Source : https://www.aerobuzz.fr/depose-minute/le-coup-dapres/

Précédent
Précédent

L’avion à hydrogène commence par une APU à hydrogène

Suivant
Suivant

Airbus et Safran ne peuvent tirer profit des déboires de Boeing