Les SAF réduisent de 56% les trainées de condensation

Sachant que l’impact réchauffant des trainées de condensation serait équivalent à celui des émissions de CO2 de l’aviation, l’étude ECLIF3 a été la première à mesurer l’impact de l’utilisation à 100 % de SAF sur les émissions des deux moteurs d’un Airbus A350 propulsé par Rolls-Royce, suivi d’un avion de poursuite. Par rapport à un carburant Jet A-1 de référence, le nombre de cristaux de glace de traînée de condensation par masse de SAF non mélangé consommé a été réduit de 56 %, ce qui pourrait réduire considérablement les traînées de condensation. le constat est que le SAF réduit les émissions de suie et donc la formation de particules de glace génératrices des traînées de condensation.

L'analyse de l'APNA :

L’objectif d’une aviation décarbonée en 2050 passe notamment par une production suffisante de SAF sachant que le SAF fournira environ 65 % des mesures d’atténuation nécessaires aux compagnies aériennes pour atteindre zéro émission nette de carbone. Les 35% restantes seront assurées par l’hydrogène, l’électrique et la captation du carbone. Le triplement de la production du SAF en 2023 à 1,5 millions de tonnes ne couvrira que 0,53 % des 320 millions de tonnes de carburant consommées par l’aviation en 2024. IATA a annoncé qu’environ 140 projets de carburants renouvelables capables de produire du SAF seraient en production d’ici 2030 pour un objectif de de production de 51 millions de tonnes. Pour atteindre cette ambition, environ 27 % de toute la capacité de production mondiale de carburants renouvelables disponible en 2030 aurait besoin d’être destiné à l’aviation. Actuellement, Le SAF ne représente que 3 % de toute la production de carburants renouvelables.

Source : https://www.air-journal.fr/2024-06-07-airbus-une-etude-montre-que-le-saf-permet-montre-des-reductions-significatives-des-emissions-autres-que-le-co2-5256187.html

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