L’Europe, acteur de la non-compétitivité
Après s’être attaqué au nucléaire, puis à l’agriculture et ses pesticides, à l’automobile avec l’interdiction prochaine des voitures thermiques, l’aéronautique est la nouvelle cible des écologistes. En conséquence, l'Europe a un coût de l'énergie paralysant, ses agriculteurs sont en révolte et les voitures chinoises nous envahissent. Il est bien tard pour s'alarmer du « gap de compétitivité » et du décrochage de la croissance économique du Vieux Continent avec les Etats-Unis. Alors que la Chine met en œuvre son plan d’exportations subventionnées, les Etats-Unis financent sa décarbonation (600 milliards de l’IRA) et l'Europe réglemente : Ainsi, l'Union européenne réduit sa compétitivité en émettant 8 à 10 normes par an sur l'automobile.
L'analyse de l'APNA :
La décision européenne d’anticiper l’usage des carburants durables dans l’aviation en Europe, réduit la compétitivité d’une industrie, par essence très délocalisable. Turkish Airlines, mais aussi Qatar, bénéficient d’un opensky qui leur permet de siphonner les passagers européens sans subir les mêmes contraintes réglementaires. Selon les Echos, « La compétitivité européenne n'est pas impossible à reconstruire, c'est un défi complexe et long qui demande d'abord un demi-tour stratégique : la réduction des émissions ne viendra pas de la décroissance de la production, mais de l'innovation et de la confiance en nos industriels. » L’Europe se doit d’accompagner le secteur aéronautique vers sa décarbonation par des mesures incitatives et non pas punitives.